Mot du Président
Bon, tous, je vous demande votre attention, car notre président désire s'exprimer! Alors, faites tous preuve de respect, et accordé lui
quelques minutes. Sans plus attendre, voici son communiqué...
Bienvenus à vous, membres de la promotion, visiteurs attendus ou aventuriers perdus. Je suis très fier de vous présenter cette page web,
reflet même de l’unicité de notre groupe. Cela fait désormais plusieurs mois qu’on m’a demandé d’écrire un mot pour la promotion, ainsi que pour nos
visiteurs impromptus. Songeur et inspiré, j’attendais le bon moment. J’ai enfin cru bon vous présenter ma vision de la physique en tant que premier
«discours », afin que vous cerniez un peu mieux l’idéal de ma pensée ainsi que la ligne directrice du groupe. Voilà :
La physique : la science
de la science. Pilier de l’évolution ; Comment et pourquoi ? Je ne cesse de le répéter, mais se sont ces mots, tourmentant sans cesse l’esprit de l’homme,
qui ont fait de nous ce que nous sommes. Nous sommes des créatures nées de la curiosité et cet engouement éternel est le moteur de nos esprits.
Dans mes premiers temps en physique, j’eus pendant un moment une crainte : celle de ne plus m’émerveiller. J’observais un coucher de soleil et je
voyais l’ensemble des phénomènes qui le généraient. Ce n’est qu’un peu plus mature que je découvrit véritablement la valeur de la science : Quand je
regarde une toile grandiose, je m’extase devant la générosité et la beauté de l’œuvre. Pourquoi ? Est-ce là seulement un agencement de peintures, qui
génère cette série de phénomènes, aboutissant à la sécrétion d’une substance quelconque «plaisant » à mon cerveau ? Non. En regardant ce tableau,
je vois le peintre, étendus sur son chevalet pendant des mois et des mois. Je note la qualité de la peinture qui résiste aux siècles. Je sens l’humeur et
la présence de l’artiste derrière chaques subtiles traits de pinceau et ressent l’émotion transpirée de la scène. Je déguste chaques détails et j’admire avec
quelle précision ils ont du être pensés, travaillés, modifiés. Vaincu, je ne puis que reconnaître l’immensité… C’est alors qu’en assistant de nouveau à un
simple coucher de soleil, je reste bouche bée. Bien que je connaisse le processus de formation de chaques nuages, bien que je sache de quelle manière
ces tons d’orangés me parviennent et bien que je sache pourquoi le soleil est à l’horizon, j’admire l’œuvre. Car c’est en connaissant le processus de création
qu’on est à même d’apprécier la qualité du tableau. Ces nuages, si finement dessinés. Ces si léger, mais ô combien sublime, murmures violacé.
Cette étoile, maintenant rougeâtre, qui, par une combinaison outrageusement complexe de forces, fulmine d’agonie, laissant ainsi place à des milliers
d’autres étoiles toutes aussi mystérieuses que lointaines... Maintenant, je n’ai plus peur. Je m’émerveille devant cet univers et devant sa nature. Chaque
connaissance acquise est maintenant pleinement savourée. C’est la raison pour laquelle je suis en physique. À travers mon apprentissage, j’observe le
tableau sans limites que l’univers m’offre et contemple sa grâce. Enfin, je savoure, j’hume, je palpe, j’entends, j’aperçois, et surtout je pense, l’univers.
Je suis un humain.
- DWM -
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