7. La valeur ajoutée relativement à la gestion du centre

Démontrez la valeur ajoutée par le centre relativement à sa gestion en abordant chacun des indicateurs énumérés à l'article 34 des règlements du programme. (2 pages)

Les indicateurs utilisés pour le critère de la valeur ajoutée relativement à la gestion du centre sont:

Depuis qu'il est devenu directeur en 91, celui-ci a confirmé l'axe de recherche des conducteurs organiques et incité les équipes expérimentales oeuvrant dans ce domaine à développer leur effort de croissance cristalline. Il a joué un rôle important dans les embauches de J. Beauvais et D. Morris qui ont permis le démarrage de l'équipe MCM et dans celle de D. Sénéchal qui a renforcé l'équipe théorique. Il a aussi incité une équipe expérimentale à s'adjoindre L. Taillefer de McGill comme co-demandeur principal. Depuis 93, il a renforcé l'infrastructure du Centre en engageant un analyste, en soutenant l'embauche d'un ingénieur en électronique à mi-temps par l'Université, en inscrivant au budget des items qui encouragent les équipes à embaucher des chercheurs postdoctoraux. Il veille à la bonne marche de l'animation scientifique en s'assurant de la tenue des séminaires et de l'organisation d'écoles sur la thématique du Centre. Il encourage les chercheurs à faire des stages dans d'autres laboratoires, à trouver des sources de financement alternatives et il est toujours disponible pour discuter de l'orientation scientifique ou autre des demandes de subventions individuelles ou de groupe lorsque son avis est sollicité. Il incite les équipes à organiser leurs propres séries de séminaires et à faire des rencontres annuelles. Il fait depuis quelque temps des démarches qui permettront peut-être au Centre de s'adjoindre une équipe de recherche oeuvrant présentement en radiobiologie et dont les connaissances sur la lithographie et les électrons lents s'intégrerait bien au groupe travaillant présentement sur les microstructures. Finalement, le directeur établit de grandes lignes budgétaires et arbitre la répartition des fonds entre les différents groupes. C'est ainsi qu'il y a quelques années il a fallu arriver à la décision que la contribution du Centre au salaire d'un étudiant serait de 45% pour un expérimentateur, soit deux fois plus élevée que celle pour un étudiant théoricien. Il faut insister sur le fait que l'activité de direction est faite en consultation étroite avec les coordonnateurs d'équipes, ce qui permet un fonctionnement harmonieux.

Les liens étroits maintenus entre la direction et les membres des différentes équipes prépare implicitement la relève. Parmi les plus jeunes, Mario Poirier, expérimentateur, et Claude Bourbonnais, théoricien, pourraient aussi prendre la relève. D'autres chercheurs encore plus jeunes pourront aussi facilement prendre la relève dans un avenir plus lointain.

Les structures administratives du Centre sont très légères de manière à allier souplesse et efficacité. Un demi-poste de secrétaire permet ainsi à toutes les équipes et aux chercheurs individuels qui ne sont pas membres d'équipes d'assurer la gestion quotidienne du Centre: réquisitions de salaire, demandes d'achat, demandes de remboursement pour les frais de déplacement, annonce de séminaires, préparation d'un rapport annuel, mise à jour de pages de publicité W3 (http://www.physique.usherb.ca/CRPS/), etc... Un adjoint administratif rattaché principalement au département de physique aide aussi pour le recrutement et la publicité du Centre et des équipes, pour l'organisation matérielle d'écoles d'été, de colloques, de séminaires, pour les prévisions budgétaires...

Les problèmes d'orientation mineurs du Centre sont discutés lors de rencontres fréquentes avec les coordonnateurs d'équipe. L'assemblée des chercheurs se réunit environ une fois l'an, ou au besoin, pour discuter des grandes orientations budgétaires. Le conseil d'orientation est convoqué environ aux trois ans ou lorsque de grandes décisions doivent être prises. C'est ainsi que la dernière rencontre du conseil d'orientation a eu lieu en janvier 94 lorsque l'équipe MCM a débuté le développement de ses laboratoires.

Le Centre fait depuis treize ans des prévisions budgétaires qui demandent très peu de réajustements. Sa stratégie de financement est expliquée à la question 9B. Depuis le début le Centre soutient financièrement les nouveaux chercheurs et les nouvelles équipes pour les aider à démarrer et à obtenir leur propre financement. Depuis 93 environ, le Centre a intégré trois nouveaux chercheurs, (Beauvais, Morris, Sénéchal), ce qui a contribué à augmenter l'effectif étudiant, tel que décrit en 4D. De plus, le Centre s'est engagé depuis environ 91 dans le démarrage de l'équipe MCM. Ce n'est que depuis 93 que la construction des deux derniers laboratoires de cette équipe a été entreprise. Ce domaine de recherches est parmi les plus coûteux mais le potentiel d'applications rendra à long terme cette équipe financièrement très indépendante et capable d'aider au démarrage de nouveaux domaines. Cependant, un calendrier réaliste ne prévoit pas le financement d'une équipe FCAR pour le groupe MCM avant au moins deux ans. Ce n'est que lorsque cette équipe aura fonctionné pendant au moins un cycle de trois ans qu'on peut espérer une diminution du rôle financier du Centre. Entre temps, le Centre a besoin de ressources additionnelles pour permettre à cette équipe de démarrer en lui assurant un soutien technique et théorique au moins partiel. Si les ressources pour soutenir ce domaine ne peuvent augmenter au moins pendant quelques années, il est possible que les grands investissements déjà consentis soient perdus. Le Centre se doit aussi de faire passer le poste d'analyste d'un poste à mi-temps à un poste à plein temps. Ce poste joue aussi un rôle important dans l'encadrement des étudiants-chercheurs en plus de fournir un service essentiel.

Les coupures budgétaires des universités exercent évidemment des pressions indirectes sur la recherche et des coupures à la subvention du Centre dans un tel contexte général pourraient avoir, à plusieurs niveaux, des effets néfastes pouvant compromettre nos efforts de près de vingt ans.

La liste actuelle des sources de financement se retrouve dans les CV ainsi qu'à la question 4C du présent questionnaire. Les principales sources de financement du Centre sont le CRSNG, le fonds FCAR et l'Université de Sherbrooke, à peu près à part égale. Il faut insister sur le fait que ce sont les seules sources majeures disponibles pour les recherches fondamentales. L'ICRA ou différentes bourses peuvent contribuer mais ces sources sont mineures et en nombre limité. Un petit contrat de 600$ a par exemple été obtenu pour les ultrasons. Le Centre a aussi appuyé une demande du département de physique au Ministère de la culture et des communications pour un musée de la physique sur internet, ce qui lui a permis d'aller chercher de nouvelles ressources en partageant les siennes en dehors des heures habituelles d'utilisation. Les domaines plus appliqués du Centre commencent de plus en plus à s'autofinancer, mais il faut encore souligner que certains des secteurs plus appliqués du Centre (groupe MCM) sont encore trop jeunes pour avoir atteint ce stade. Malgré le fait que le Centre ait plus de dix ans, certaines de ses composantes sont encore jeunes et ne peuvent pas compter sur beaucoup d'autres sources de financement.

L'infrastructure du Centre comprend des salles blanches, des salles propres, des liquéfacteurs pour les liquides cryogéniques (azote et hélium) ainsi que des lignes de récupération d'hélium. Le Centre a aussi ses propres ordinateurs (IBM-RS/6000) ainsi qu'un réseau de communication reliant tous les laboratoires et bureaux et connecté à Internet. Le Centre bénéficie aussi des services et de l'expertise d'une équipe de quatre techniciens, d'un analyste, d'un ingénieur en électronique et d'un ingénieur des salles blanches. À plusieurs égards, les installations du Centre sont uniques au Québec, et dans certains cas au Canada.

La description des activités donnée à la section 6 témoigne partiellement de la concertation quotidienne des chercheurs. De plus, l'infrastructure constitue une ressource commune. Par exemple, l'ensemble des équipements de liquéfaction cryogénique soit, les compresseurs, les lignes de récupération... sont partagés par toutes les équipes expérimentales et entretenues par le Centre. Les salles propres et l'atelier de mécanique servent aussi à tous les groupes expérimentaux. Les services techniques ont un responsable, J. Beerens, qui s'occupe d'établir les priorités puisque tous les techniciens travaillent dans plus d'un laboratoire, selon leurs compétences. Il en est de même de l'ingénieur en électronique qui contribue au développement d'un ensemble de montages.

Bien que les ordinateurs soient surtout utilisés par l'équipe théorique, ils sont à la disposition de tous les chercheurs du Centre. Cette équipe est devenue responsable d'acquérir cet équipement pour l'ensemble du Centre. La part du Centre consiste à engager un analyste qui tient le réseau et les systèmes à jour, voit à leur bon fonctionnement et contribue aussi à l'encadrement des étudiants pour qu'ils utilisent l'équipement de la façon la plus efficace possible.

Le démarrage de nouveaux chercheurs ou de nouvelles équipes est également fait en concertation de telle sorte que toutes les équipes, à un moment ou à un autre, mettent leurs ressources matérielles et financières à la disposition d'autres équipes ou acceptent que le Centre concentre ses efforts financiers vers le démarrage. Ainsi, le Centre travaille non seulement dans la continuité de ses compétences, il est aussi un incubateur pour l'innovation.