SOUTIEN FINANCIER DIRECT : 98 500$ i.e. 62 000$ au directeur et 35 500$ aux chercheurs.
En 1995-96, le CRPS a reçu 62k$ de l'Université en tant que Groupe d'excellence. La moitié de cette somme est dédiée aux salaires d'étudiants. C'est le seul montant qui va directement au Centre. En plus, 12k$ furent remis aux chercheurs du Centre en tant que directeurs de travaux d'étudiants, 22k$ ont été donnés pour payer le salaire d'un postdoc, 2.5k$ ont été retournés à Bourbonnais en tant que professeur à traitement subventionné. L'Université retourne aussi aux chercheurs la subvention de l'ICRA qu'elle pourrait garder pour des dégagements. Total (sans ICRA): 62k$ au directeur et 35.5k$ aux chercheurs.
SOUTIEN FINANCIER INDIRECT: 338 000$
En 1995-96, des services d'employés de l'Université sont utilisés par le Centre. Ceci correspond à la moitié du salaire d'un ingénieur (environ 23k$), les salaires de l'équivalent temps plein de 3,4 techniciens (environ 120k$), le tiers du salaire d'un secrétaire (environ 9k$). Une bourse institutionnelle de 3k$ a été remise sous forme de salaire à un étudiant. Le Centre a aussi bénéficié d'environ 2k$ de photocopies de la part des départements de physique et de génie électrique et a eu 884$ d'un retour de contrat. Un montant de 14 637$ du budget d'éducation continue a été utilisé par les chercheurs pour aller à des conférences. Les chercheurs enseignent trois plutôt que quatre cours et le directeur deux cours, ce qui correspond à treize cours de dégagements, soit l'équivalent de 67.6k$ = 13 fois 5.2k$. L'Université a aussi fourni plus de 100k$ (15% des subventions FCAR et CRSNG des chercheurs du Centre) en services de soutien à la recherche soit bibliothèques, informatique, audiovisuel, communications, postes, finances, approvisionnement, équipement, entretien ménager, services sanitaires, etc. L'Université met aussi à la disposition du Centre plus de 800m^2 d'espaces techniques et de laboratoires et près de 500m^2 d'espaces bureaux. Total: plus de 338k$ et 1300m^2 de locaux.
La subvention FCAR du Centre lui permet aussi d'obtenir une subvention de l'Université en tant que Centre reconnu. Cette subvention globale complémente les subventions individuelles et d'équipe à quatre niveaux. Premièrement, elle encourage les chercheurs à encadrer plus d'étudiants en payant 45% du salaire d'un étudiant en expérimental et 22% du salaire d'un étudiant en théorie. En contribuant plus au salaire d'un étudiant expérimentateur, le Centre reconnaît l'importance de la formation en physique expérimentale ainsi que les coûts supérieurs associés à cette formation. Lorsque des chercheurs ou des équipes obtiennent un contrat, le Centre ne paie plus les salaires associés au contrat. Deuxièmement, la subvention du Centre permet de maintenir l'infrastructure commune: par exemple, analyste, technicien, secrétaire, écoles, séminaires, conférences, réseau d'ordinateurs, salles propres, fournitures, liquéfaction d'hélium ainsi que publicité aux études supérieures. Troisièmement, la subvention du Centre est utilisée pour encourager le démarrage de nouvelles équipes ou de nouveaux chercheurs. C'est ce que fait encore présentement le Centre avec l'équipe MCM en contribuant, par exemple, au salaire d'un technicien et en achetant des fournitures. Quatrièmement, le Centre augmente la qualité de la recherche qui s'y fait ainsi que la qualité de l'encadrement des étudiants en payant la moitié du salaire des chercheurs, postdoctoraux ou affiliés, associés à chaque équipe. Les équipes ont droit chacune à un demi salaire pour un candidat qu'elles choisissent elles-mêmes, conseillées par le directeur et certains chercheurs du Centre.
Le Centre a obtenu une subvention de coopération scientifique internationale du Ministère des affaires extérieures - FCAR pour financer la moitié de ses activités de coopération. Cette subvention se termine en juin 97. Nous essaierons d'obtenir une subvention de l'OTAN pour remplacer cette subvention.
Il est crucial pour le Centre de continuer à: a) Soutenir activement l'équipe MCM qui vient de compléter l'installation de ses laboratoires. Cette équipe a le potentiel pour devenir financièrement très autonome, mais cela lui prendra encore au moins un cycle de subvention. b) Soutenir l'embauche de postdocs qui font que ce Centre peut vraiment prétendre être d'envergure internationale.
PRÉAMBULE: Les chiffres présentés aux questions 4D et 5 démontrent que l'augmentation prévisible du nombre d'étudiants correspondant à l'arrivée de trois nouveaux professeurs vers 93 a eu lieu. Cette augmentation de plus de 30% n'a pas été financée par FCAR lors du renouvellement 93 où nous sommes passés de 165k$ à 175k$. En conséquence, le Centre a du réduire la part de sa subvention qui va au salaire de personnel qui joue un rôle important dans l'encadrement des étudiants et dans la recherche.
PRÉVISIONS: En 97, le directeur dispose de 6k$ de plus qu'en 96, soit 68k$ venant de l'Université pour le Centre, en supposant que cette subvention soit accordée de nouveau. Nous devons payer ½ poste de secré- taire (15k$). Côté techniciens, nous considérons que l'analyste joue un rôle de plus en plus important. L'équipe théorique s'étant engagée à payer ¼ du temps de l'analyste Veilleux, le Centre paierait ce qui manque pour qu'il soit à plein temps. Nous avons déjà plaidé la cause du technicien pour le groupe MCM. En affectant 34k$ de la subvention de l'Université à ces deux techniciens, le Centre devrait encore payer 39k$ à la rubrique techniciens. R. Côté encadre déjà en partie un étudiant de l'équipe MCM. Il jouera un rôle de plus en plus important pour l'appui théorique. Un complément de salaire pour Plumer refléterait la partie du temps qu'il passe pour encadrer des étudiants en expérimental. La partie de salaire non couverte par l'équipe théorique pour ces deux chercheurs affiliés est de 33k$. Les étudiants et stagiaires du premier cycle que nous avons présentement nous coûtent 112k$. De plus, ½ salaire de postdoc pour chacune des trois équipes représente 45k$. En appliquant 34k$ de la subvention de l'Université à ce poste budgétaire, le Centre doit affecter 123k$ à la rubrique "Étudiants et postdocs". Les montants pour les frais de voyages et les fournitures correspondent à ce qui est présentement dépensé à ces items. Le montant total de 246k$ de- mandé correspond à une augmentation de 41% par rapport à la dernière demande. Ceci permettrait de soute- nir à la fois le démarrage de l'équipe MCM et l'augmentation des inscriptions aux études supérieures.
COMPRESSEUR: Plus de 80% des projets de recherche en physique expérimentale à Sherbrooke nécessitent l'accès aux basses températures (voisines de l'hélium liquide). L'utilisation des techniques cryogéniques ne cesse de s'accroître avec, notamment, le développement des études sur les nanostructures. L'infrastructure du Centre comprend un liquéfacteur d'azote et un liquéfacteur d'hélium, opérés par nos techniciens, qui nous procurent une autonomie dans l'approvisionnement en liquides cryogéniques tout en nous permettant de réduire les coûts de fonctionnement des laboratoires. Le compresseur d'hélium demandé sera utilisé dans le processus de liquéfaction d'hélium. Son installation permettrait i) d'augmenter le débit de production du liquéfacteur, ce qui réduirait la durée des cycles de liquéfaction et le temps de technicien accordé à cette opération, et ii) de maintenir le fonctionnement du liquéfacteur, vital aux activités du Centre, au cas où le compresseur actuellement en place tomberait en panne (ce dernier est âgé de plus de trente ans et son entretien devient de plus en plus problématique) L'ajout de cet équipement comblerait ainsi les besoins croissants du Centre en hélium liquide tout en permettant, grâce à une disponibilité plus grande de nos techniciens, un développement plus efficace des montages expérimentaux.
SOURCE DE COURANT POUR LA CROISSANCE CRISTALLINE: Les études expérimentales de conducteurs et supraconducteurs organiques exigent des monocristaux de la plus haute qualité. Nous avons engagé une chimiste expérimentée, K. Truong, afin d'assurer la croissance cristalline. Tous les cristaux auxquels nous nous intéressons sont obtenus par électro-cristallisation. Les premières étapes de développement de cette technique sont réalisées avec une source de courant disponible au département. Il sera indispensable, pour les étapes subséquentes, de disposer d'une source nettement plus adéquate, i.e. de très grande stabilité et programmable pour le contrôle par ordinateur.